El bandoneón
El bandoneón
Paris se visite Madame
La tour Eiffel
En robe de fer
Avec son grand air
Toise le tout Paris,
La belle de la nuit
Revêt sa tenue d’soirée
Toute en diamants ciselés
Place du Tertre
Les titis ne sont plus
Que sur cartes postales,
Les peintres croquent à vue
Lapin Agile, Sacré-Cœur
Et les portraits bien pâles
De jeunes filles en fleur
Paris Beaubourg
Poètes, troubadours
Titillent notre amour,
Rampons dans les gros tuyaux
Matons les belles expos !
La dame de la halle
S’est bien faite la malle
Ile de la Cité
Allons photographier
Les gargouilles endiablées
Dégueulant toutes les larmes
D’un Quasimodo hurlant
Son amour éternell’ment
Dans le coeur de Notre-Dame
Quartier Latin
Avez vous vu ce cher Gibert
Parfois libraire, des fois disquaire ?
Les restaurants tout sourire harponnant
Estomac et portefeuille des clients ?
Le chat qui pêche, vous y avez cru
Dans la plus étroite des rues ?
Champs Elysées
Grande avenue du superflu
Des j’suis l’meilleur, des m'as-tu-vu,
Radardisée par la police
La banlieue défile en tennis
Eux aussi se la pètent
En Jeans et en casquettes
Place des Vosges
Merveille de Paris
Ma p’tit enfance est gravée
Dans l’air du temps des pavés,
Les arcades abritent les gal’ries
Et le square en carré
Me rappelle ma première amie
Paris paname
Où est ton âme ?
Sous l’macadam ?
On ferme, retenez vos larmes
Paris ci la sortie Madame
Et Faîtes gaffe aux lames
Qui luisent dans les rames
Photo et texte : Callune
Je dessine tes cauchemars
Peins tous tes beaux rêves en noir
J'esquisse tes illusions
Et sculpte tous tes démons
Je fais vibrer tes angoisses et tes peurs
Au rythme de tes battements de cœur
Je compose tes symphonies cyniques
Avec les harmonies de tes envies
Le plus somptueux de mes chefs-d’oeuvre noir
La Marche funèbre de ton désespoir
Je suis ta bête !
Photo et texte : Lavande
Promenade parc de la Courneuve au printemps
Confidences
Photos : Lavande
Je prie l'air du temps
Pour qu'il souffle dans nos chants
Des airs vivifiants
Photo et haïku : Lavande
Les saisons s'envolent
Le temps creuse nos sillons
L'amour crée la vie
Photo et haïku : Lavande
« Toute action entreprise par les êtres humains est fondée soit sur l'amour, soit sur la peur, et cela ne se limite pas aux relations personnelles. Les décisions qui affectent le commerce, l'industrie, la politique, la religion, l'éducation de vos jeunes, les programmes sociaux de vos pays, les objectifs économiques de votre société, les choix concernant la guerre, la paix, l'attaque, la défense, l'agression, la soumission, la décision de convoiter ou de donner, d'épargner ou de partager, d'unir ou de diviser, chacun des choix que tu fais librement, tout cela vient de l'une des deux seules pensées possibles une pensée d'amour ou une pensée de peur.
La peur est l'énergie qui contracte, referme, attire, court, cache, entasse et blesse, l'amour est l'énergie qui s'étend, s'ouvre, envoie, reste, révèle, partage et guérit. La peur enveloppe nos corps dans les vêtements, l'amour nous permet de rester nus. La peur s'accroche et se cramponne à tout ce que nous avons, l'amour donne tout ce que nous avons. La peur retient, l'amour chérit. La peur empoigne, l'amour lâche prise. La peur laisse de la rancœur, l'amour soulage. La peur attaque, l'amour répare.
Chaque pensée, parole ou action humaine est fondée sur l'une ou l'autre émotion. Tu n'as aucun choix à cet égard, car il n'y a pas d'autre choix. Mais tu es libre de choisir entre les deux. »
Texte : Extrait de "Conversations avec Dieu, Tome 1" de Neal Donald Walsh
Escargot!
J'me souviens d'mon enfance
Lorsque dans mes errances
Je te portais au creux de ma main
Attendant que tu paraisses enfin
Mise à l'épreuve était ma patience
Désirant que tu me fasses confiance
Une feuille de salade je t'offrais
Mais celle-ci tu l'ignorais
Puis ton corps frémissait
Lent'ment se déployait
Deux p'tit cornes se dessinaient
Tout mon être frissonnait
Quel bonheur de te voir ainsi
Naître sous mes yeux ébahis
Tes p'tits cornes j'effleurais
Ton corps se rétractait
Alors j'te ramenais à la terre
Dessus le ventre de notre mère
Te laissais vivre ta vie
Sous mon regard ravi
Jamais plus je ne goûterai ta chair
Comme dans mon passé j'ai pu le faire
Tant de joie tu me donnes ici
Que dès que j'peux je te sauve la vie
Dessin et texte : Callune
Fil de soie
J’aperçu ce fil de soie
Enchantée je l’ai attrapé
Douceur aux bouts de mes doigts
Jusqu’à toi il m’a enroulée
A ton corps il m’a collée
Ton regard m’a pénétré
J’ai ressenti tous tes traits
Deviné qui tu étais
Le poison d’amour s’est infiltré
Goutte à goutte il m’a envenimée
Traversé mes pores enfiévrés
Et me fit trembler jusqu’à t’aimer
Puis t’as détourné ton regard
Tu t’es éloigné sans égard
Me laissant en doute de toi
Enlacée par le fil de soie
Plus j’me débats plus je suis à toi
Larmes, cris sont devenus mes poisons
Je ne vois plus qu’un point à l’horizon
Entre toi et moi un fil de soie
Dessin et texte : Lavande
Son site : http://www.geraldgenty.com/
Plaire
* Pour une image plus grande, cliquez deux fois sur la vidéo.
Chanteuse du groupe Ange
Son espace perso : http://perso.orange.fr/kaharo/discographie.html
Clic sur le point d'interro....et Ecoute!
Ange - Caroline Crozat - Entre foutre et foot
Sur la trace des fées
Jadis, avec Pierre et Gladys
On les voyait passer en robe blanche
Au ruisseau qui traînait nos rêves
Vers un écrin de joie
Nous suivions la trace des fées
C'était au mois de mai
J'étais le prince sur son carrosse
Ma muse pleurait aux étoiles
Puis je redevins le chien
Texte : Ange
Photos : Lavande
Ange groupe rock progressif des années 70, m'a portée sur ses ailes. Univers planant, de la force avec un fond de douceur dans leur musique.
Site internet :
http://www.xave.com/users/angeweb/accueil/frame1.htm
Ciel de Provence
Comme un infini désert bleu
Imprégné des senteurs de Provence
Plaqué au dessus de mes yeux
Tu bleuis mes rêves dans leur latence
Flamants roses effilant l’azur
Vol de canards froissant le silence
Oliviers gorgés de sève mûre
Tu nourris la terre de ta semence
A l’apogée de ton bleu
Tu apaises les souffrances
Réveilles les cœurs joyeux
Et inclines à la romance
Photo et texte : lavande
Sous la voûte étoilée
D'une étrange beauté
J'entends un rire d'enfant